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Chers amies et amis du Secrétariat de Gestion Environnementale (SEGE),

Nous voudrions vous saluer en ce 5 juin 2004, journée mondiale de l'Environnement, et nous vous invitons à diffuser cette commémoration dans les divers domaines où vous agissez.

La dynamique et la diversité des changements environnementaux et leurs effets directs sur la vie sauvage et humaine, l'activité sociale et économique des populations de cette terre ; tant dans les villes comme dans les campagnes, sont évidents et continuent à avoir lieu sans arrêt. À ce jour, nous remarquons des effets négatifs qui entraînent des pertes immenses dont plusieurs sont irréparables. Plus personne ne doute qu'il existe une relation directe entre le développement industriel sans contrôle international et le déséquilibre environnemental global.

Les conséquences du réchauffement global et le changement climatique qui sont prévus pour « le jour après demain » dans les villes de New York et Los Angeles, présentés dans les scènes dévastatrices d'une inondation « virtuelle », conséquence de la glaciation Arctique ; sont déjà une réalité palpable dans les petites îles caribéennes. « Le jour après demain » est déjà arrivé dans ces petites nations insulaires. Encore pire, elles font déjà partie du passé en Haïti et la République Dominicaine. Là-bas, les récentes inondations sont arrivées, sont passées par les villages et les champs, abattant des milliers de vies humaines, animales ainsi que des récoltes. Néanmoins, ce qu'elles n'ont pas pu faire, c'est abattre la pauvreté qui y est toujours ancrée.

Cependant, cette même réalité climatique actuelle, semble caricaturer les contradictions exacerbées de tous les phénomènes naturels, phénomènes qui étaient normaux il y à peine quelque temps. Cette réalité se manifeste non seulement dans des inondations cinématographiques qui détruisent de grandes villes, mais également dans de terribles sécheresses que les zones rurales doivent subir directement, avec leur implacable conséquence de famines irréparables, érosion de sols et désertification.

Cette impressionnante réalité installée dans les écrans de cinéma d'un côté et la souffrance quotidienne d'un autre, doit, de nos jours, nous pousser à réfléchir.

C'est pour cela que nous invitons à participer et à promouvoir des conversations et des discussions à tous les niveaux, mais surtout dirigées aux populations les plus jeunes, aux enfants. Pouvoir arriver aux personnes à la tête des industries et aux preneurs de décision. Un appel de conscience est très important de nos jours, et surtout le fait d'appuyer des actions concrètes dans chacune de vos villes et différents domaines. Promouvoir et diffuser les efforts et réussites au niveau local et de chaque communauté, ceux qui sont en rapport avec les accords environnementaux internationaux promus par les Nations Unies. Souligner ceux-ci est d'une importance stratégique pour le futur de la planète. Ici, dans notre continent Américain, nous devons promouvoir de nouveaux ponts environnementaux qui fassent la liaison entre les initiatives en commun des populations du Sud et du Nord des Amériques.

Le SEGE en ce jour, fait sa petite contribution en aidant à travers ses programmes qui visent la prévention de risques naturels dans les zones pauvres des villes, comme les inondations ; la gestion durable des bassins hydrographiques, aquifères et la recherche d'accords atteints en consensus entre les différents secteurs sociaux pour assurer la gestion locale environnementalement durable.

Walter Ubal Giordano
Directeur Exécutif du SEGE